CHO ou Chief Happiness Manager, c’est le nouveau terme à la mode pour le bien-être au travail. Mais que cache exactement cette appellation et est-ce vraiment la solution ?
En fait, il existe pas vraiment de profil type. Il y a presque autant de CHO que d’entreprises, pour les rares qui ont créé cette fonction. Elles seraient 200 en France à disposer d’une telle fonction.
Car derrière cette appellation, on peut y trouver un facilitateur de la vie des employés et c’est souvent ce que tout le monde a en tête. C’est d’ailleurs souvent la « mauvaise réputation » qui coure actuellement, sorte de clown joyeux en charge de faire sourire. Mais il y a aussi bien d’autres exemples de personnes qui sont CHO en complément de leur poste principal et qui s’en occupe comme d’une mission de fond.
Car agir sur le bien-être dans une entreprise ne se résume pas à l’installation d’un babyfoot et à l’organisation d’un apéritif de temps en temps. Il faut le plus souvent agir en profondeur sur ce qui doit être amélioré et c’est là qu’on reconnait les véritables démarches.
Un CHO peut être contributeur dans la détection des zones de fragilités de l’entreprise et à construire avec les équipes les solutions pour plus de bien-être au travail.
Et si la solution consistait à nommer un CHO comme une mission tournante à durée déterminée ? ou un petit collectif de salariés dont la mission serait de maintenir la veille et identifier les plans d’actions prioritaires ?
Dans tous les cas, construire une démarche de bien-être au travail ne se construit pas sans les équipes internes car c’est un chantier continu.
Et si vous deviez traduire en français l’appellation CHO Chief Happiness Manager, vous lui donneriez quel nom ? 🙂